La belle et l'ex flic [Ft Cyril Le Nôtre]

Si dans ma vie j'ai toujours obtenue ce que je souhaitais ou presque, être dans le lit d'un chef de la résistance n'a pas fait exception. A mes début en tant que résistante j'ai compris assez vite que j'avais tout intérêt à grimper les échelons pour être crainte et respecté plus qu'en montrant simplement mes pouvoirs. A l'époque je ne visais pas le lit du grand patron, j'ai visais un cran plus bas et j'ai eu ce que je voulais: Cyril. Avec du recul et dans l'état actuel des choses, je regrette presque car je vois maintenant plus Cyril comme une sorte de grand frère. Il est (parfois ?) de bon conseil et surtout nous n'éprouvons plus rien l'un pour l'autre. Je ne sais pas si cela a joué dans le fait que j'ai pu devenir assez vite une des lieutenante de la résistance mais j'aime à y penser, même si bien sûr j'ai aussi prouvé ma valeur sur le terrain et en terme de stratégie. Mais peu importe c'est le passé, aujourd'hui je suis une officière, Aldric est mort, et Cyril qui avait pris la tête de la résistance a laissé le pouvoir à Matthew et Adriane.

Cette nuit-là je rentrai d'une nuit de boulot au strip-club dont j'étais la propriétaire. En effet après la destruction de mon ancien lieu de travail suite à l'attentat j'ai entrepris la construction d'un nouveau club où je suis désormais danseuse mais aussi la patronne. Bref, je m'étais changé et avait pris une voiture parmi celle dont on dispose dans la colline - et que j'avais emprunté pour aller à New York - pour rentrer au QG. J'arrivai donc en pleine nuit et une fois la voiture garé j'entrai dans la Coline. J'y vis les résistants qui étaient de garde cette nuit pour s'occuper des systèmes de surveillance, mais j'y vis aussi un visage plus que familier un peu plus loin sur un des canapés. Je me dirigeai vers lui et une fois dernières je me penchai au dessus de son épaule pour lui dire à l'oreille.


Et je ris avant de m'asseoir à coté de lui avant de lui demander avec un sourire:

Je souris en hochant la tête, après tout même avec mon coté plus ou moins égoïste j'arrivais à éprouver de la joie pour le bonheur de mes amis. Enfin bonheur aurait été un bien grand mot dans ce cas-ci, mais tout de même. Son bras été dans un sacré état... mais bon son nouveau lui donnait un certain style il fallait le reconnaître. Et puis si ça ne lui empêchait plus d'avoir une arme à son travail c'était encore mieux. D'autant que pour un flic - certes "seulement" consultant - c'était mieux. J'avais déjà fait quelques gardes-à-vue et je n'aimais pas forcément la police mais je gardais, tout comme à l'égard de Cyril, un certain respect pour eux. Du moins tant qu'ils ne viennent pas m'emmerder mais ça c'est une autre histoire.


La fameuse pilule nous rendant plus fort. Soyez étonnez mais je ne comptais pas en prendre, j'aurai certes était d'une puissance folle avec ça mais je me disais que j'étais déjà suffisamment de taille pour marcher sur l'Olympe et que même dans le cas contraire je n'irais pas prendre cette merde pondue par la magicienne et surtout Megggg... *nom pensé avec dégoût par Alice*. En tout cas je ne comptais pas en prendre, j'avais déjà donné pour les drogues merci ! Même si aujourd'hui encore il m'arrivait de temps à autre de prendre un peu de poudre j'avais plus ou moins arrêté de me droguer quand j'étais enceinte de Kelly. Ma mère n'en ayant pas fait autant pour moi j'avais préféré donné une chance à ma fille que je n'avais pas eu.

Cette drogue nous en avions parlé un peu avec Adriane peu avant l'annonce officielle devant toute la résistance. Je lui avais fait pars notamment de mes craintes concernant les nouveaux résistants mais aussi de mon refus à prendre cette pilule.

Spoiler:

En tout cas je ne voulais pas juger Cyril mais simplement savoir quel était sa position quant à ce gain de puissance. Du moins si il voulait bien me le dire.

   
   

   
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Il comptait donc la prendre ? Après tout ça ne devait pas m'étonner: il était prêt à tout ou presque pour arriver à renverser l'Olympe. J'étais moi-même prête à beaucoup de chose pour nous y faire parvenir, bien que j'étais peut-être moins investit que lui, mais je n'étais pas prête à prendre cette chose. Certes comme il le faisait remarquer j'étais déjà bien puissante et surement qu'avec cette pilule je l'aurais été encore plus, mais ce gain de puissance ne valait pas que je replonge. En gagnant une telle puissance, cela ne pouvait qu'avoir des effets néfastes en retour. Même si les effets secondaires ne se verraient pas sur le coup ou dans les jours qui suivraient, je restais convaincu qu'il y en aurait par la suite. Je ne leur souhaitais pas d'en avoir car si même Cyril en prenait je ne voulais pas qu'il en souffre, je préférais me tromper et qu'ils n'aient tous qu'une grande puissance temporaire sans ou presque effets secondaires. Je répondis alors à son sourire par un des miens avant de dire:


Je lui mis une main sur la cuisse en le regardant gentiment.


Je le disais à moitié en déconnant mais dans le fond j'étais sincère, je prenais ça comme un acte courageux de sa part, un courage que je n'aurais pas car encore une fois ce n'était pas un manque de confiance mais un question presque de principe. Je ne voulais pas dépendre de quelqu'un ou quelque chose d'autre que moi. Petite je n'avais compté que sur moi, à la Colonie c'était pareille, puis à New York et enfin maintenant à la Résistance même si j'y avais à présent des gens de confiance.

 

 
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Il mit alors sa main sur la mienne avant de me dire:


C'est vrai qu'Adriane et Matthew allaient devoir faire plusieurs choses, Pandore et moi-même n'étant q
"que" officiers nous aurions peut-être plus de quoi gérer les troupes. En ce qui me concerne j'avais déjà mené la bataille lors de l'attaque contre la Colonie et ça c'était assez bien passé. Mais là ce qu'il me demandait aller au delà de ça, il me demandait de protéger la résistance en cas de problème causé par la dogue. Je lui souris car j'étais contente et fière qu'il m'apporte cette confiance, je ne doutais pas de mes capacités mais je restais tout de même heureuse qu'il les remarques. J'hochai la tête en disant:


Je savais que de toute façon je pourrais compter sur l'aide de Pandore pour y arriver, la connaissant elle ne prendrait pas non plus la drogue et donc si ça devait mal tourner elle m'aiderait elle aussi à limiter la casse. Bien sûr qu'il me dise ça me donnait également une part de responsabilité en plus mais je vous rappel que malgré les apparences j'ai toujours réussi à m'occuper de Kelly et à gérer une partie de la résistance. Bon pour eux certes c'était en inspirant la crainte mais c'est à prendre en compte tout de même.


Quand je parlais de ceux qui ne le méritaient pas, je parlais surtout des "nouveaux" que nous avions eux durant l'année. J'en avais parlé avec Adri et nos avis étaient opposé sur ce point, mais mon point de vue étaient que ces nouveaux étaient bien trop... comment dire... ils n'étaient pour moi que des enfants pleurnichards qui ne veulent anéantir l'Olympe que parce que "oulala regardez moi je fais partie des bad boys je suis un méchant !" ou par manque de reconnaissance ou encore simplement parce que "popa il était pas là pour moi, je dois le tuer". Pour moi je faisais presque partie de ces gens là car mes intentions premières avaient été de me venger de la Colonie, pour des motifs puériles je le reconnais, et après par envie de pouvoir. Mais avec le temps j'ai finis par vouloir le faire pour rendre justice à ceux à qui je tenais, tel que Pandore, Cyril, ou encore Matthew. Eux qui avaient une réelle raison de vouloir renverser les dieux. Et je ne le contredis pas quand ils disent qu'ils ont fait leur temps et que l'humanité doit enfin se libérer du règne des dieux. Certes la plupart des gens ne le savent pas, mais ce règne est pourtant bien présent, et il est temps qu'on y mette un terme. Mais passons, en attendant pour moi pas mal de gens ici ne méritaient pas que Cyril, ou d'autres parmi ceux qui eux en valent la peine, ne donnent leur vie pour cette foutue cause qui a déjà fait tant de mort parmi les nôtres.

 

 
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Cela me rassura et me fis sourire, puis la suite de sa phrase me fit réfléchir un petit temps. Je n'avais aucune idée de si nous avions besoin qu'il vienne aider. Je ne m'occupais plus de la stratégie depuis que c'était Pandore qui en avait la charge et je ne m'occupais plus beaucoup des entrainements. Ça devait arranger les nouveaux qui pour le peu d’entraînements qu'ils avaient eu avec moi en avaient baver. Je supposais que toute l'aide que nous pouvions avoir serait bénéfique mais je ne voulais prendre de décision au nom d'Adri et Matt.


Pour cause de divers événements je m'étais peu à peu détaché de la résistance j'avais l'impression. Je faisais peut-être parti du conseil mais je n'étais plus aussi impliqué qu'avant, enfin ce n'était peut-être que mon ressentit. C'était surement dû à mes nouvelles fonctions au sein de mon club qui étant donné la place que cela prenait dans ma vie me donnait l'impression que la résistance c'était peu à peu effacé de ma vie. J'y habitais, je m'y entraînais, j'y avais quelques amis et j’entraînais quelques rares fois les troupes, mais il fallait reconnaître que même si j'étais toujours motivée pour renverser l'Olympe je n'étais plus aussi motivée au sein de la résistance. Je pense que le départ de Kelly, puis les événements avec Matt et Meg, plus l'attentat par dessus ont fait que j'ai finis par me rattacher à mon boulot officielle et moins aux activités de demi-déesse.



Je lui fis un clin d’œil puis ris après, c'est le genre de phrase que j'aurais dite très sérieusement il y a encore peu, mais j'avais finis par me calmer il faut croire. Bon en soit j'avais toujours autant de libido ne vous inquiétez pas je n'avais pas changé à ce point, mais là en l’occurrence je riais bien sûr. Je n'aurais pas été contre remettre le couvert avec Cyril mais je le voyais à présent plus comme un ami.

Cela le fit rire également, j'étais heureuse d'être là sur ce canapé avec lui à rire comme de vieux amis se remémorant le passé.


Je souris et retins un rire avant d'hocher la tête comme pour lui signifier "pas de quoi" quand il se leva.


Nous rîmes alors encore, c'est vrai que depuis que nous avions dépassé le stade de simples "collègues" j'avais pris l'habitude de lui prendre sa voiture pour me rendre à New York. Mais bon à présent que la résistance disposait de d'autres véhicules et que surtout Cyril était beaucoup plus souvent à New York je prenais les autres voitures auxquelles j'avais accès au QG. Je me levai à mon tour et lui dit le doigt levé.


Je ris de nouveau de bon cœur avant d’enchaîner:


Dis-je alors en haussant le épaules et en faisant une tête de gamine qui vient se faire attraper après une bêtise.


Je lui tendis la main pour qu'il me donne ses clefs.


Je le regardai avec un air de défi et d'amusement.

Il me lança ensuite les clés que j'attrapai en lui tirant la langue et on se dirigea tout deux vers la sortie. Cyril salua les résistants qui étaient de garde tandis que je passai seulement à coté sans même les regarder, ça va je les vois assez comme ça ceux-là... La plupart sont des "jeunes recrues" d'il y a moins d'un an et vous connaissez mon point de vue sur eux. On sortit donc du QG et on arriva à la voiture de l'ancien chef. Je m'installai au volant et lui à coté de moi puis je démarrai. Le trajet - sur lequel je conduisis vachement bien ! - se passa dans le silence, avec seulement la radio en bruit de fond. Mais n'aimant pas trop les silence Cyril commença à parler:


Mon regard toujours fixé au loin sur la route, j'hésitai à freiner et à sortir de la voiture mais c'était Cyril, pas un des bouffons de la résistance. Ca aurait été quelqu'un d'autre, bon déjà il n'aurait pas osé en parler, mais surtout il aurait su que je l'aurai fait sortir de la voiture et subir certains douleurs corporelles... Mais là en l'occurrence c'était Cyril qui en parlait, mes mains se serrèrent donc plus sur le volant et je serrai un peu les dents. Ma réponse ne vint qu'après quelques secondes de réflexion:


Angel, je ne savais pas ce qu'il était devenue mais une chose était certaine c'était que si il était encore en vie, il ne tarderait pas à rejoindre mon père en Enfer. Il avait torturé Megara et Kelly pour me faire du mal et ça avait fonctionné. Mais il n'avait visiblement pas assez préparé son plan ou il m'avait sous estimé car il passa à deux doigts de la mort en me faisant face. J'avais ensuite ramené Megara et Kelly mais ma fille ne voulait pas revenir au QG, de peur qu'elle soit mal vu pour ses choix et surtout car elle ne voulait pas revoir ceux avec qui je l'avais élevé pendant un long moment. Je pense qu'elle avait peur de plus repartir et en un sens je l'avais comprise et je l'ai donc laissé repartir dans la Chasse. Mais la torture que lui avait infligé Angel l'avait transformé, peut-être avait elle mûrie mais ce qui était certain c'est qu'elle n'était plus la même. Depuis je n'avais pas eu de nouvelle d'elle... Oh et Meg avait rejoint la résistance après ça et fit le point toutes les deux, un point que n'acceptai pas mais auquel je me fis: elle et moi c'était impossible et cette fois c'était définitif. Si j'avais su que venir sauver deux des personnes que j'aime le plus au monde me vaudrait comme remerciement de les voir toutes deux me tourner le dos...


Je fixai toujours la route, essayant de ne pas montrer trop d'émotion, je n'étais pas sincère dans ce que je disais, mais je n'avais parlé de Kelly avec personne depuis plusieurs mois. Personne n'avait osé m'en parler et je les comprenais: ils savaient qu'en m'en parlant je ne garantissais pas leur survie. Les seuls qui pouvaient m'en parler étaient peut-être Pandore et Adriane, en dehors de Cyril bien sûr. Pandore pour des raisons évidentes, et Adriane car malgré nos différents je l'aimais bien je dois dire, et surtout Kelly l'avait beaucoup aimé quand elle vivait au QG avec nous.

Je lâchai un souffle par le nez avant de tourner ma tête vers lui.


Je me montrai plutôt dur avec Cyril, après tout il n'y était pour rien. Mais bon, quand cela touchait a Kelly cela me rendait plutôt... sanguine. J'avais le sang assez chaud mais quand on parlait de Kelly ou de Pandore je pouvais me montrer plutôt violente. Bon et de Meg aussi je le reconnais mais j'essaye de passer à autre chose... Soupirant donc je finis par lui dire:


En effet j'étais prête à m'attaquer à tout l'Olympe à moi toute seule si il le fallait mais il fallait qu'on attaque avec un plan millimétré. Et malgré mes capacités de stratège je ne pouvais décemment pas prendre d'assaut cet endroit toute seule.