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 Adriane + don't fight a war that's already lost

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ARES
Adriane J. Bianchi
Adriane J. Bianchi


PROFILMessages : 40
RPG
More about me
Armes: Une épée se changeant en barrette et deux dagues toujours à sa ceinture
Animaux: Un adorable (mais féroce) lionceau de Némée qui s'appelle Simba (quelle imagination !)
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Adriane + don't fight a war that's already lost Empty
MessageSujet: Adriane + don't fight a war that's already lost   Adriane + don't fight a war that's already lost EmptyLun 22 Oct - 22:16

Adriane Jules Bianchi
«  les personnages de ces histoires avaient trente-six occasions de se retourner, mais ils ne le faisaient pas...  »


ft. Lily James


Nom : Bianchi
Prénom(s) : Adriane Jules
Date et lieu de naissance : 21 mai 1994
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : Résistance

***

NATIONALITé : Italienne et Américaine éTUDE/MéTIER : Chef de la Résistance PARENT DIVIN : Arès AMBITION : Détruire son père et les Dieux... Et vivre en paix DEFAUT FATAL : Son ambition qui lui fait parfois perdre de vue le reste. L'amour, parfois, aussi. POUVOIRS : Elle peut manier toutes les armes avec la plus grande dextérité (mais sa favorite reste l'épée), elle fait ressortir les passions (plus précisément la colère) chez les autres pour les amener à se battre (sa malédiction d'après elle mais qu'elle a appris à contrôler...) POSSESSIONS : un lionceau de Némée, Simba, une épée se changeant en barrette et deux dagues toujours à sa ceinture.

Caractère
«  parce qu'ils avaient foi en quelque chose  »

Hyperactive + Enervante + Honnête + Loyale + Combattive + Imprévisible + Audacieuse + Ambitieuse + Exubérante + Douce + Brutale + Drôle + Attachante

Pour une enfant du Dieu de la Guerre, Adriane n'est pas la plus hargneuse des jeunes filles. Pourtant, lorsqu'on la cherche, on la trouve à tous les coups ! Ce sont peut-être sa tignasse blonde et son visage d'ange qui faussent les apparences... Si elle peut se montrer douce avec ses amis, il ne vaut mieux pas se retrouver du côté de ses ennemis. Elle ne recule devant rien pour les abattre et leur rabattre le caquet.
Souvent appelée "la chieuse" par sa si gentille mère, elle est pourtant assez facile lorsqu'on apprend à la connaître. Du moment qu'elle a de quoi se défouler et manger, elle est - pour ainsi dire - heureuse. Autant dire que la Colonie était le plus bel endroit du monde pour elle ! (enfin ça c'était avant)
Hyperactive comme tous les demi-dieux, cela se caractérise chez notre petite blonde par une bougeotte incontrôlable : elle aime voir le monde et n'hésite pas à fuguer quand il le faut. Imprévisible, elle n'a pas froid aux yeux et ne craint qu'une chose : décevoir ceux qui lui sont chers.
Avec son ambition démesurée, caractéristique lui venant de sa mère, ancienne sportive, sa crainte de voir la déception dans les yeux des autres est l'un de ses plus grands défauts. Elle fait parfois trop attention à l'avis des autres ce qui l'empêche d'avancer et de s'affirmer.
Pourtant, Adriane n'en reste pas moins une battante et elle ne baisse jamais les bras. L'adversité ne lui fait pas peur - en fait presque rien ne lui fait peur ce qui peut lui être défavorable - et elle sait motiver les autres pour affronter les défis auxquels ils sont confrontés. Avec l'âme de leader qu'elle tient de son père, Arès, on l'a souvent traitée de "petit général" mais elle n'en a que faire : elle au moins, elle sait prendre des décisions et n'hésite pas sans arrêt.
Malgré tout, la jeune Bianchi reste une vraie amie et se montre tout à fait attachante lorsqu'on prend le temps de passer outre sa tendance à hurler et son exubérance. Elle ne laissera jamais tomber ses amis et fait preuve d'une loyauté sans faille (ce que regretterait peut-être son père...).
Il faut pourtant se méfier, elle est aussi tout à fait capable de se venger avec méchanceté lorsqu'elle ne peut faire autrement (en tout cas c'est ce qu'elle dit après coup). Elle peut même se montrer brutale bien qu'elle tente de faire attention, ne voulant pas trop ressembler à son père.
Avec ce caractère à double tranchant, il n'y a pas beaucoup de possibilité lorsqu'on se retrouve face à elle : soit on l'aime, soit on la déteste et cela lui va très bien comme ça ! Elle ne fait jamais rien à moitié ou dans la demi-mesure et aime qu'on lui renvoie la pareille. Elle ne supporte pas les traitements de faveur ou les hypocrites et préfère donc l'honnêteté.
Ne restez pas en travers de son chemin car là où elle passe, les autres trépassent ! Ou du moins c'est ce que ses amis aiment dire en rigolant...

Anecdotes

1 • Brune, elle s'est teint les cheveux en blond pour ne plus ressembler à ses parents 2 • Elle est parfois somnambule et va souvent s'entraîner la nuit sans s'en apercevoir 3 • Elle a un tatouage dans le bas du dos, souvenir d'une escapade de jeunesse 4 • Elle a une addiction pour les comics qu'elle n'avoue que très rarement 5 • Elle voit son pouvoir comme une malédiction, détestant provoquer la colère des gens bien qu'elle aime se battre 6 • Même si elle est souvent en armure ou tenue de sport, elle a un faible inavoué pour la mode 7 • Elle adore le ski et le sport automobile plus que tout autre sport 8 •  Elle aurait aimé vivre au temps de l'Antiquité ("Là au moins, y avait pas tous ces problèmes !") 9 • Petite, son Disney préféré était Hercule, un signe ? 10 • Elle se fourre très souvent dans les ennuis - comme tous demi-dieux - mais elle a une fâcheuse tendance à les chercher surtout ! 11 • Elle passe son temps à provoquer les autres, leur faisant des farces... Elle n'a pas perdu son âme d'enfant au grand damn des autres... 12 • Parfois, elle rêve d'avoir une vie normale, loin de toute guerre.

Et toi derrière l'écran
Pseudo : Langrenn aka Marine
Âge : 22 ans et toutes ses dents !
Comment as-tu connu le forum ? : FED V1
Quelque chose à en dire ? : AIMEZ-NOUS
Code du règlement : code mangé par le cookie Adriane + don't fight a war that's already lost 3812369224
Un mot d'amour ? : Gif trop drôle à venir
©️Ice




Si on se connait déjà
Date de l'inscription du premier compte : 04/04/2016
Nombre de messages tous comptes confondus :1474
Nombre de rps tous comptes confondus : 50
Nombre de drachmes par compte : Adriane (2220) + Elizabeth (1347) + Lyanna (603) + Niké (291) + Aliénor (816)
Nom des DC + leurs avatars (si vous voulez les garder) : Elizabeth M. Thompson (Elizabeth Henstridge) + Aliénor (Adelaide Kane) + Niké (Hayley Atwell) + Lyanna M. Stuart (Daisy Ridley)

©️️Ice


Dernière édition par Adriane J. Bianchi le Lun 22 Oct - 23:43, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Adriane + don't fight a war that's already lost   Adriane + don't fight a war that's already lost EmptyLun 22 Oct - 22:16

Histoire
« We're at war. And that's not a game for little girls.  »



Tout a commencé par un jour sombre où pluie, orage et vent se faisaient la guerre... Nan je rigole ! En vrai, il faisait beau et c'était en plein milieu de la journée mais avouez que pour l'effet "ténèbres, malédiction et destinée", si on vous dit qu'on est né à 15h en plein mois de Mai alors qu'il faisait 20 bons degrés, ça marche tout de suite moins bien... Alors permettez-moi quelques petits mensonges. Après tout, ce qui compte, c'est le fond, pas la forme.

Donc, tout a commencé par une belle journée de Mai, en Italie à Rome, lorsqu'un joli bébé, déjà pourvus de cheveux bruns, est venu au monde. De beaux yeux bleus-gris mais une froideur dans le regard qui ne trompait pas. Sa mère l'a regardée et a dit : "Adriane, tu n'imagines même pas dans quels ennuis tu t'es fourrée."
Je n'aurais pas dû naître. Ma mère, grande sportive italienne, ne voulait pas d'enfants. A cause de moi, elle a dû mettre un terme à sa carrière et ça, je suis presque sûre qu'elle ne me l'a jamais pardonné. En fait, je crois que c'est son tempérament rancunier qui lui a valu d'intéresser mon père. Mais ça, c'est une toute autre histoire...
Deux ans à Rome dont je ne me souviens pas puis ma mère s'est entichée d'un Américain et l'a suivi à New York. Toute ma vie, elle l'a fait passer pour mon père et voilà comment j'ai écopé de la double nationalité. Mais si j'étais assez stupide pour y croire quand j'avais 5ans, j'ai très vite vu que mon cher "papa" n'avait rien de paternel. Il semblait croire que tous les ennuis qui pouvaient nous arriver était ma faute... En fait, il avait sûrement raison à y réfléchir et plusieurs fois, des années après, j'ai soupçonné mon vrai géniteur de nous rendre la vie impossible pour punir ma mère de l'avoir oublié. Mais je m'égare de nouveau.

De mon enfance, je n'ai pas grand chose à dire. La seule chose notable étant que, comme tout demi-dieu, je n'excellais pas à l'école et je m'attirais souvent des ennuis... Ce qui n'est pas si étonnant rétrospectivement vu la nature et le caractère de mon géniteur. J'ai eu un demi-frère qui, contrairement à ma mère et mon beau-père, semblait m'apprécier. De quatre ans mon cadet, il ne me regardait pas comme un monstre, ce que beaucoup faisaient partout où j'allais et, pour ça, je lui en serais toujours reconnaissante. Mais ce lien qui nous unissait, c'est peut-être ça qui a tout fait basculé...
Mon demi-frère, comme moi, aimait le sport. Mais si j'ai toujours été une touche à tout, lui ne jurait que par le karting. Nous étions jeunes. J'avais 12 ans, lui 8. C'est bête le kart mais c'est dangereux. Et pendant une course : le crash. 3 mois de coma et un petit frère paralysé. Ca m'a mis dans une colère folle et d'un seul coup, mon monde s'est effondré peu à peu autour de moi. Partout où j'allais, les disputes et les bagarres me suivaient. Mais si l'on pouvait éviter d'évoquer cette partie de ma vie... Je n'ai jamais aimé en parler. Peut-être parce que c'est là que mon premier monstre m'a attaqué, peut-être parce que c'est là que j'ai découvert ce don... Cette malédiction.

A 13 ans, je décidais finalement de m'enfuir. Pas parce que ma mère et son mari était devenu insupportable. Pas parce que mon demi-frère semblait de moins en moins me supporter. Pas parce que tous mes amis s'étaient retournés contre moi. Non. Parce que soudain, je ne me sentais plus à ma place et je voulais savoir d'où je venais. S'en rendre compte à 13 ans, ça fait un peu extrême comme crise d'ado mais quand on est un sang-mêlé, on fait rarement les choses à moitié, non ?
Donc je me suis enfuie. Avec tout le liquide de la maison et aussi la carte bancaire de ma mère. Elle me le devait bien. Direction Rome. Je savais que j'y étais née et je m'étais mis dans la tête que j'y retrouverais mes racines et peut-être même mon père. TERRIBLE IDEE ! J'avais à peine mis un pied sur le sol italien que les ennuis s'enchaînaient sans que je comprenne pourquoi. Au bout de trois jours, j'avais presque failli être arrêtée une bonne dizaine de fois (bon j'avais 13 ans, j'exagère peut-être un peu). Toujours est-il que je faisais demi-tour, direction New York.
Comme si mes ennuis allaient s'arrêter en revenant sur le sol américain... C'est beau l'espoir quand on est jeune, vous ne trouvez pas ? Moi je trouve ça incroyable en y repensant. J'étais si naïve... Les monstres, pullulant en Italie, étaient à peine moins nombreux dans la Grosse Pomme. Je n'avais presque plus d'argent, je devais sans arrêt bouger pour éviter toutes ces personnes bizarres (ben oui, à l'époque, je n'y connaissais rien, la Brume tout ça vous savez...). Bref, ce n'était vraiment pas - mais alors VRAIMENT PAS - la vie que je m'étais imaginée.

Je pensais sérieusement à retourner chez moi quand il m'a trouvé. Un jeune, élancé, bronzé, ayant l'air un peu handicapé. Pourtant, je lui ai tout de suite fait confiance. Une intuition... Le fameux sixième sens féminin sûrement. Toujours est-il qu'il m'a emmenée avec lui, direction Long Island. Oui, je sais ce que vous allez me dire : "t'es pas sauvage toi !", "faut arrêter les raccourcis hein". Mais tout cela, on s'en fiche ! Enfin ça, c'est mon avis. Alors pour faire court, ce gentil garçon a commencé par me payer à manger. Et j'avais faim moi ! Il n'avait rien d'un psychopathe et au bout de quelques jours, j'ai finalement accepté de le suivre. Je n'avais plus d'amis, plus d'argent et je n'ai jamais eu froid aux yeux. En plus, à 13 ans, on est un peu innocent et imprudent. Alors je l'ai suivi jusqu'à cette colonie...
Je n'avais aucune idée d'où j'allais, qu'on soit bien clair. Il m'avait expliqué que c'était un endroit fait pour les gens comme moi (dans ma tête pour les jeunes fugueurs) où je serais nourrie, blanchie et logée. Que demande le peuple ? Peut-être ne pas apprendre, en débarquant dans cette fichue colonie, qu'on n'est pas humain.
J'avais à peine mis les pieds par-delà la bordure qu'on me tombait dessus, m'annonçant que j'étais un demi-dieu, que mon père était l'un des Dieux grecs antiques (oui, oui, vous ne rêvez pas). A l'époque, la colonie était bien peuplée, les bungalows partagés. On m'a d'abord placé bungalow 11, chez les Hermès. On m'annonçait dans la même journée que j'avais un parent divin mais qu'on ne savait pas qui c'était. Back to square one. Retour à la case départ. Mais je dois reconnaître une chose à la colonie : pour la première fois, je m'étais sentie chez moi.

Au bout de deux mois d'entraînement et après un duel à l'épée remporté haut-la-main, mon père me revendiquait enfin : Arès. Mon plus grand malheur je dirais. Mais aussi ma plus grande chance. Je rejoignais mes demi-frères et soeurs au bungalow 5 sous la direction de la grande Clarisse La Rue. Enfin grande... Elle impressionnait tout le monde par son courage, sa bravoure, son talent... Blahblahblah. La préférée de notre père, celle que je détestais le plus. C'est bête mais j'ai toujours détesté être la deuxième, être celle qui déçoit et qu'on aime le moins. Pas de chances, Arès préférait Clarisse, les autres pensionnaires aussi et moi je bouillais intérieurement, provoquant parfois des bagarres intempestives.
Parce que oui, grâce à mon cher divin de papounet (aheum ! ironie !) j'avais une fâcheuse tendance à exacerber la colère de ceux autour de moi. Un don pour le dieu de la guerre, mon plus grand défaut d'après moi. Comprenez-moi, je n'ai jamais aimé la bagarre plus que ça. J'en avais bien trop fait les frais depuis toute petite...

Heureusement, il y avait Luke. De quelques années plus vieux que moi, je l'avais rencontré au bungalow d'Hermès, son père. Sans relâche, il m'aidait à m'entraîner autant sur le plan des duels que de mes pouvoirs. Finalement, j'ai pu contrôler ce don gênant et devenir aussi bonne épéiste que Clarisse ou Luke. Mieux, je pouvais me servir de mes pouvoirs pour aveugler de colère mes adversaires... Mais toute cette rage contenue en moi ne demandait qu'à exploser.
Et ça, certains comme Luke l'avaient bien vu malheureusement pour moi. Pour petit rappel, si j'ai une grande qualité, c'est la loyauté et le seul qui avait vraiment pu se l'accorder à la colonie, c'était bien Luke. Alors lorsqu'il a trahi, il a voulu m'emmener avec lui. Clarisse obtenait une quête et moi je restais sur le carreau. Quoi de plus logique que le rejoindre ? Après tout, Arès et les autres dieux n'avaient jamais rien fait pour moi. Pourtant, j'hésitais. C'est bête mais j'ai hésité. Le temps pour moi de me retrouver face à l'un des monstres envoyés par Luke qui, clairement, n'en avait rien à faire de me tuer.

Et puis, j'ai beau être une fille du Dieu de la guerre, j'ai aussi une cervelle sous mes cheveux blonds. Et le retour de Cronos, très peu pour moi. Être sous la direction des Dieux, ce n'était pas si terrible et ce que je savais du Roi des Titans me faisait froid dans le dos, bien plus que l'idée que Zeus était un mégalomane et le reste des Divins des égocentriques patentés.
Alors je me suis joint aux forces de la colonie lors de la guerre contre Cronos dont tout le monde connaît l'issue... Et c'est là que, comme bien d'autres lors de cette guerre, Luke est mort. Mon meilleur ami, mon frère à bien plus d'égards que ceux avec qui j'avais des liens de sang. Ma colère était telle que j'ai quitté la colonie sur le champ, ne pouvant plus supporter ces Dieux qui nous avaient laissé mourir pour eux. J'avais beau être la progéniture d'Arès, rien ne me faisait plus horreur que cette guerre menée au nom de nos soit-disants parents qui ne s'étaient jamais souciés de notre bien-être !

De retour à New York, je peux vous dire que mon géniteur n'a que très peu apprécié ma petite volonté de liberté et d'éloignement de tout ce fatras. Il a débarqué dans l'appartement que j'avais pu louer après quelques mois de travail, tout de cuir vêtu et l'air féroce que j'arborais parfois lors d'un duel ou d'une dispute.
"Ecoute moi bien ma petite fille, tu vas reprendre toutes tes affaires et retourner à la Colonie !"
"Ah ça, certainement pas !"
"Tu es ma fille et tu vas faire ce que je te dis ! Ce serait bien la première fois que l'un de mes enfants déserte..."
"Ta fille !? Mais tu ne m'avais même jamais parlé avant ! Va aux Enfers !"

La baffe monumentale qui a suivi cette réflexion ne m'a pas aidé à me calmer. S'en est donc suivi un gentil coup de dague dans le bras de mon cher papa. Autant vous dire que, sa fille ou non, le Dieu n'a que moyennement apprécié et m'a renvoyé fissa à la Colonie.
Mais pour la première fois de ma vie, je n'y étais plus chez moi. Cela faisait 5 mois que Luke et les autres étaient morts mais je voyais leurs fantômes partout. Je m'en voulais. Avec moi à ses côtés, Luke ne serait peut-être pas mort. Mais c'était stupide de penser ça et Clarisse ne se privait pas de me le rappeler...
Ah celle-là ! J'aurais préféré que ce soit elle la morte ! Depuis la guerre contre Cronos, elle était encore plus le grand héros et grand général que tout le monde attendait... Un cocktail molotov à base de mon ambition, de mes déceptions, de ma rancune et de ma colère menaçait d'exploser à tout moment. Sauf que cette fois, personne n'était là pour m'aider à la canaliser. Je suis donc devenue irascible, ombrageuse, la partie la plus sombre de moi-même prenait le dessus.

Je ne pouvais pas rester plus longtemps à la Colonie mais dehors, je savais que je finirais soit en chaire à pâtée pour monstre à force de flirter avec eux, soit en chaire à pâtée pour mon père ce qui n'était pas beaucoup plus réjouissant. En me ramenant il avait été clair : "Tu fais un pas hors de cette colonie et je te transforme en scarabée". Chouette. En attendant, j'étais coincée ici, avec ces gens que je détestais de plus en plus, avec qui je me battais de plus en plus (ce qui finissait par des corvées qui m'énervaient d'autant plus - cercle vicieux).

Mais je tourne en rond. Haine, bagarre, haine, bagarre. Il n'y a qu'un moyen de sortir d'ici : se voir confier une quête. Et ces temps-ci, ce n'est pas ça qui manque bizarrement ! Avec la guerre, beaucoup de demi-dieux sont envoyés face aux monstres restants. Avec deux autres pensionnaires, James et Aaron, je suis donc partie en quête pour chasser un monstre resté sur Terre pour le plus grand malheur de plusieurs sang-mêlés revenus durement blessés, voire pas revenus du tout, sans que l'on sache ce qu'était cette bête.
Mais rien ne fait peur aux enfants d'Arès alors avec deux de mes demi-frères, nous nous sommes mis en route. Peut-être aurions-nous dû emmener plus de personnes avec nous. Ou seulement ne pas nous occuper de cette bête, la laisser à d'autres. Sauf que ça, on ne le savait pas. Et face au monstre, nous étions sûrs qu'à plusieurs, bien entraînés, nous y parviendrons sans soucis. Et j'étais si heureuse de sortir de la colonie que je ne pensais à rien d'autre...
Grosse erreur ! Je ne sais pas si c'était pour me punir de lui avoir désobéi en quittant la colonie ou une rancune personnelle contre ma mère et mon joli coup de couteau d'il y a quelques mois, mais toujours est-il qu'Arès avait décidé de ne pas être de notre côté et même de donner un léger avantage à notre adversaire à ce que j'ai pu en voir.

A peine arrivés près de la tanière du monstre, nos ennuis commençaient. James, voulant faire preuve d'un peu trop de bravoure, s'est avancé sans prévenir et est ressorti quelques minutes plus tard, hurlant de douleur et mortellement blessé, un bras en moins.
"Je... N'ai rien pu... Faire"
Dans un souffle, la blessure l'emporta. Aaron invoqua aussitôt notre divinité de père, lui demandant de nous accompagner dans ce combat et de guider nos armes vers la victoire. Malgré moi, faisant face à la mort directe de l'un des miens qui - malgré tout ce que je pouvais dire - faisait partie de ma famille, je demandais aussi de l'aide à mon père. Aussitôt, et pour mon plus grand malheur, une petite voix dans ma tête me disait :
"Je n'ai jamais rien fait pour toi, c'est bien ce que tu m'as dit. Pourquoi je commencerais maintenant ?"
On pourrait croire que je l'ai imaginé mais je jure que non ! Malgré tout, Aaron et moi pénétrions dans la grotte et nous retrouvions face à une créature que je ne saurais vraiment décrire. Vous savez, la mémoire sélective... Je me souviens juste qu'elle était si affreuse que j'ai aussitôt pensé que c'était fini pour nous. Et j'avais à moitié raison.
Aaron et moi attaquions de toutes parts, ne déméritant pas jusqu'à ce que la bête happe mon demi-frère, la mordant jusqu'à l'os à la jambe. Son venin attaquait déjà son corps mais, étant mordu moins près du coeur, cela prenait plus de temps et il hurlait, hurlait, implorant les Dieux. Qui ne faisaient rien. N'y tenant plus, je fonçais tête baissée et embrochait le monstre (vous savez, l'adrénaline, ça fait faire des choses folles...). Je m'agenouillais ensuite auprès d'Aaron.
"Il nous a abandonné, pas... pas vrai?"
"Ca va aller... Ca va aller."
"Ton...ton bras."
Je tournais la tête vers mon bras droit, du sang coulait là où la bête m'avait atteinte. Mais je ne sentais rien. A vrai dire, je ne sentais plus rien à part une colère sourde. Arès et les autres Dieux n'en avaient que faire de nous, mourant pour régler leurs petites affaires. Aaron se mourrait et moi j'en étais réduite à essayer de le réconforter. Sauf que sous le coup de la colère, tout ce que je faisais c'était faire grandir la sienne. Jusqu'à ce qu'il en meurt. Pas de colère, du venin bien sûr.

Je m'adossais à la paroi rocheuse et attendais pour ma mort à moi. Le venin, bien qu'en petite quantité, finirait bien par me tuer moi aussi avec un peu de chance. Comme ça, hop, direction les Enfers où je serais enfin libérée de cette vie de héros médiocre. On ne peut même pas parler d'héroïsme puisque je n'ai jamais rien fait de grand.
"Hop hop ! Pas si vite championne ! Avec qui je m'amuserais si tu meurs ?"
La même petite voix. Toujours la même petite voix. En fait, à bien y réfléchir, je l'ai toujours entendue et elle a toujours été suivie par des ennuis... A croire que depuis ma naissance, Arès a décidé de me rendre la vie impossible. Je ne sais pas ce qui est le pire : d'avoir été abandonnée plus de 13 ans par son père ou que les seules fois où il se manifeste soit pour vous maudire ou vous apporter des ennuis ?
Toujours est-il que la mort ne venait pas et la délivrance non plus.

Ma colère grandissait à mesure que je repassais ma vie devant mes yeux et soudain une vérité s'imposa à moi : tout était sa faute. La faute de mon père. La faute des siens, des Olympiens. A vrai dire, depuis que Luke avait choisit de se rebeller contre eux, je crois que l'idée n'avait fait que grandir en moi. Une volonté d'indépendance, de montrer que je vaux mieux qu'être le petit toutou des Dieux... C'est bête à dire comme ça mais à ce moment précis, c'était la seule chose qui comptait. Il fallait mettre un terme à tout ça, tous ces sang-mêlés qui meurent au nom de rien du tout, au nom de personnes antiques et qui devraient être mortes depuis bien longtemps. Et si je ne voulais pas revenir à "l'Âge d'Or" de Cronos, mettre un terme à celui de l'Olympe ne me gênait en rien, pire, ça me réjouissait d'imaginer mon père réduit en miettes et faisant un peu moins le fier.
Restait à trouver le moyen d'accomplir ce qui s'annonçait comme la grande épopée de ma vie et de notre millénaire. Et c'est là que je les ai trouvés. Les résistants. Un jour où je retrouvais un demi-dieu que j'avais connu il y a longtemps à la colonie, je laissais sortir mes idées, par bribes. Quel bonheur de trouver une oreille ! Pis, il pensait comme moi ! Je n'étais plus seule et mieux, j'avais l'opportunité de me venger de tout ce qui m'était arrivé depuis qu'Arès avait eu la GRANDE idée de s'enticher de ma mère pendant une petite soirée, me mettant au monde.
Et si je n'étais plus que colère pendant ces quelques semaines de solitude, ruminant ma rage et mon amertume, trouver une nouvelle "famille" (si tant est que ce soit le terme approprié pour parler de la Résistance) m'a au moins redonner goût à la vie et un autre but : fonder un nouvel âge, le notre, celui des héros.

Ô comme nous y avons cru à notre cause. Nous nous sommes battus, nous avons massacré la Colonie avant de nous faire déloger. Et puis il y a eu cet attentat... La perte de nos amis, les blessures. J'ai failli y perdre ma jambe, mon bras était en morceaux. Mais peu à peu, nous nous sommes reconstruits.
Nous sommes prêts. Dans peu de temps, nous pourrons les assaillir. Affaiblis, ils ne pourront résister. Ils ne sont pas assez bien préparés. La Colonie ne sera pas prête, l'Olympe encore moins. Mais qu'adviendra-t-il alors ? Les autres se rallieront-ils à nous ? Est-ce que LUI se ralliera à moi ? La question me hante. Mais il n'y a qu'une façon de savoir quel sera le dénouement de notre histoire.

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Dernière édition par Adriane J. Bianchi le Lun 22 Oct - 23:41, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Adriane + don't fight a war that's already lost   Adriane + don't fight a war that's already lost EmptyLun 22 Oct - 22:56

Rholala bienvenue bienvenue chez toi beautey !! I love you Adriane + don't fight a war that's already lost 3812369224
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